Réponse correcte: 4 (Nid de guêpes sociales (Vespula vulgaris)) (Cliché P.-A Mariéthoz).
Réponse correcte: 3
L’eau est indispensable au métabolisme de base de chaque individu de la colonie. Les « nourrices » l’utilisent pour produire la gelée royale et la bouillie alimentaire ; les « climatiseuses » l’utilisent pour la thermorégulation et l’hygrométrie de la ruche…
Quelle est la quantité d’eau dont la colonie a besoin au cours d’une année ?
Est-ce que les faux-bourdons, fils d’une reine de sélection «F0», sont génétiquement identiques (même ADN) ?
Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) correcte(s) ?
Au printemps :
Réponses correctes:
2. L’épigénétique module l’expression des gènes sans modifier le génome.
5. Contrairement à la génétique, les mécanismes épigénétiques sont réversibles.
Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être. Par exemple, une même larve d'abeille deviendra une reine ou une ouvrière en fonction de la façon dont elle est nourrie. C’est le polyéthisme des castes… qui peut être réversible : une ouvrière peut se mettre à pondre si ses ovaires ne sont pas inhibés pas les phéromones royales.
Réponse correcte: 4
Réponse : ~20-40 kg dans les zones tempérées (avec des extrêmes allant de 6 kg en Europe du Nord à 220 kg en Californie).
Quand un objet se déplace dans le champ de vision d’un œil composé, les ommatidies sont actionnées ou éteintes à tour de rôle. Il résulte de cet effet de compilation que les insectes peuvent bien mieux estimer si un objet est en mouvement ou s'il est immobile, et réagir en conséquence. Par exemple, on a constaté que les butineuses visitent avec plus d'empressement les fleurs ballottées par le vent que celles qui sont immobiles. L'avantage d'un œil complexe pour des insectes vivant de pillage est, par exemple qu'ils peuvent traverser une forêt compacte sans se cogner et capturer d'autres insectes volants eux aussi à grande vitesse, ou, au contraire échapper à leur prédateur. Les yeux complexes sont ainsi les mieux appropriés et les plus aptes pour constater de très faibles modifications d'une image ou d'un mouvement en un très court instant.
Réponse correcte : no 2 (de mieux repérer une fleur ballottée par le vent qu’une fleur immobile)
Par une belle journée de fin mai, vous observez de nombreuses abeilles massées devant l’entrée de la ruche :
Vous en déduisez :
Que voyez-vous ?
Comment interprétez-vous ce tiroir (20 novembre) ?
Que penser de cette abeille ?
Réponses correctes: 1,2,4 et 7
Beaucoup de déchets de cire (sans andins visibles), des pattes, des ailes et du pollen peuvent être un indice d'un pillage.
Une colonie est pillée parce que ses gardiennes ne défendent pas correctement l’entrée de la ruche.
La colonie est trop faible face à l’agresseur (population trop petite, maladie, déficit de phéromones royales, autres…).
La capacité de la grappe hivernale à produire de la chaleur dépend fortement du nombre d’abeilles qui la constituent. Par ailleurs, plus la grappe est petite, plus les déperditions de chaleur sont grandes selon le fameux rapport mathématique surface/volume décrit ci-après dans les annexes (Southwick, 1983). Par conséquent, les petites grappes, avec un petit nombre d’abeilles et proportionnellement une grande surface de déperdition, ont peu de chance de survivre à l’hiver. Le métabolisme global d’une grappe augmente avec le nombre d’abeilles qui la compose, mais pas de façon linéaire, le chiffre de 17'000 abeilles serait le point d’inflexion de cette courbe (voir la définition du point d’inflexion dans les annexes). A basse température, ce phénomène est moins important. Résultat des courses, une petite grappe de moins de ~1.7 kg (< 17'000 abeilles) dépensera plus d’énergie pour se maintenir en vie à 2°C qu’à 15°C, c’est assez facile à comprendre.
Réponse correcte : 3 (... son rapport surface/volume diminue)
Dès que la température extérieure descend en dessous de 15°C, la grappe commence à se former et sera complète, enrôlant toutes les abeilles de la colonie, à -7°C. Plus la température baisse, plus la grappe se contracte, obéissant au principe du transfert de chaleur par convection qui augmente avec l’augmentation de la surface. Par température très basse, la grappe finit par disparaître profondément entre les ruelles des cadres et devient invisible.
Réponse correcte : 3 (~-7°C)
La thermorégulation de la grappe est intéressante : plus la température extérieure s’abaisse, plus la température du noyau endothermique s’élève et celle du manteau périphérique diminue, mais pas en dessous de ~6°C, limite au-dessous de laquelle une abeille meurt.
Réponse correcte: 1 (Plus la température à l’intérieur de la ruche baisse, plus la température du noyau augmente.)
Ce comportement de protection contre le froid n’intervient que lorsque le couvain est pratiquement absent. La grappe ne se forme pas lorsque la colonie élève ses larves/nymphes et qu’un coup de froid survient au printemps, par exemple.
Le couvain n’est jamais abandonné par les éleveuses. Si du couvain «refroidi» est découvert, cela signifie que les abeilles ont fait tout leur possible quant à la production de chaleur pour maintenir le nid à > 34°C, mais ont manqué d’un nombre suffisant d’abeilles chauffeuses et/ou de réserves de nourriture pour générer la chaleur nécessaire à la survie de ce couvain.
Réponse correcte: 4 (autres)
Chez l’homme, lorsque la température corporelle baisse (hypothermie), le tonus musculaire augmente progressivement, suivi par des contractions involontaires et rapides de muscles agonistes et antagonistes, donc sans effet de mouvement ou de déplacement articulaire (isométrie).
Chez l’abeille, le même phénomène se produit au niveau de son thorax qui contient les muscles alaires antagonistes, dorso-ventraux et longitudinaux. Si ces muscles se contractent en même temps, il n’en résulte aucun déplacement des ailes (isométrie), mais uniquement la production de chaleur qui peut atteindre, en quelques minutes, une température dépassant 40°C localement.
Réponse correcte : 3 (>40°C)
Dès que la température extérieure descend en dessous de 15°C, la grappe commence à se former et sera complète, enrôlant toutes les abeilles de la colonie, à -7°C. Plus la température baisse, plus la grappe se contracte, obéissant au principe du transfert de chaleur par convection qui augmente avec l’augmentation de la surface. Par température très basse, la grappe finit par disparaître profondément entre les ruelles des cadres et devient invisible.
Réponse correcte: 2 (consomme moins d’énergie à 2°C qu’à 15°C de température à l’intérieur de la ruche.)
Seule une petite partie des butineuses récoltent la propolis (1% ou moins). C’est en effet, en poids, la collecte la plus marginale de nos colonies : 50 à 150g/an en moyenne ; mais la plus « propolisante » des abeilles mellifères, la Caucasienne, pourrait en ramasser jusqu’à 1 kg. On ignore tout des critères sur lesquels elles se basent pour choisir leurs sources de résine.
L’invertase est une enzyme (protéine) qui permet de couper le disaccharose (sucre double) en 2 monosaccharoses (sucres simples, glucose et fructose).
La dose létale médiane (DL50) est un indicateur quantitatif de la toxicité d'une substance. Cet indicateur mesure la dose d’une substance qui cause la mort de 50 % d'une population animale donnée (souvent des souris ou des rats, mais cela peut également être des abeilles) dans des conditions d'expérimentation précises.
Les hyménoptères sont des insectes holométaboles d'une taille comprise entre 0,1 mm et 10 cm, pourvus de quatre ailes membraneuses. Les ailes arrière, plus étroites, sont couplées aux ailes avant, plus larges, par de petits crochets (hamuli) lors du vol.
Réponse correcte: 1 (une fois pollinisées, ses fleurs changent de couleur)
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Couvain calcifié : Le champignon Ascosphaera apis infeste le couvain des ouvrières et des faux-bourdons. Les spores de champignon sont ingérées par les larves avec la nourriture. Elles germent dans l’intestin et forment des hyphes qui poussent à travers les larves. Si des hyphes femelles et de hyphes mâles se rencontrent à la surface du corps des larves, des organes de fructification gris noir se forment et de nouvelles spores sont produites. Les larves infestées de champignons, que l’on appelle aussi momies, deviennent foncées et sont contagieuses.
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Reconnaitre une colonie saine est aussi important, voire plus important que reconnaitre une colonie malade ! Le principe : En cas de doute, appelez l’inspecteur.
Attirés par l’odeur des rayons, les papillons des fausses teignes pénètrent dans les ruches ou dans le stock des vieux rayons et y déposent leurs œufs. Les larves qui en éclosent se nourrissent de restes de pollen et des résidus de cocons qui restent au fond des alvéoles. Dans la nature, les fausses teignent jouent un rôle important en cela qu’elles détruisent d’anciens cadres délaissés (sources d’agents pathogènes).
Le virus des ailes déformées (DWV) se trouve dans tous les stades de développement des abeilles, de l’œuf à l’adulte. Les nourrices infectées transmettent le virus aux jeunes larves par le biais de la gelée larvaire. Les abeilles adultes se transmettent le virus lors de la trophallaxie.
L’agent pathogène Nosema spp. est un champignon parasitaire unicellulaire. Il en existe deux espèces : Nosema apis qui était répandu dans toute l’Europe et l’est encore partiellement et Nosema ceranae, une nouvelle espèce qui vient à l’origine d’Asie. Nosema ceranae est en train d’évincer Nosema apis. On ne le trouve que rarement seul, mais généralement dans une infection mixte avec Nosema ceranae.
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Loque européenne)
Attirés par l’odeur des rayons, les papillons des fausses teignes pénètrent dans les ruches ou dans le stock des vieux rayons et y déposent leurs œufs. Les larves qui en éclosent se nourrissent de restes de pollen et des résidus de cocons qui restent au fond des alvéoles. Dans la nature, les fausses teignent jouent un rôle important en cela qu’elles détruisent d’anciens cadres délaissés (sources d’agents pathogènes).
Reconnaitre une colonie saine est aussi important, voire plus important que reconnaitre une colonie malade ! Le principe : En cas de doute, appelez l’inspecteur.
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Loque européenne)
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Probablement loque européenne)
La loque américaine est une maladie bactérienne du couvain très contagieuse qui est désormais présente sur tous les continents. Elle est provoquée par l’agent pathogène Paenibacillus larvae. Elle ne se déclare pas spontanément, mais est imputable à une source d’infection qui doit, si possible, être identifiée pour un contrôle efficace. Selon l’Ordonnance sur les épizooties, les détenteurs-trices sont tenu-e-s d’annoncer non seulement tout cas avéré de loque américaine, mais aussi tout cas suspect à l’inspecteur-trice des ruchers de la région concernée (art. 61 OFE).
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Probablement loque européenne)
Attirés par l’odeur des rayons, les papillons des fausses teignes pénètrent dans les ruches ou dans le stock des vieux rayons et y déposent leurs œufs. Les larves qui en éclosent se nourrissent de restes de pollen et des résidus de cocons qui restent au fond des alvéoles. Dans la nature, les fausses teignent jouent un rôle important en cela qu’elles détruisent d’anciens cadres délaissés (sources d’agents pathogènes).
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Loque européenne)
Attirés par l’odeur des rayons, les papillons des fausses teignes pénètrent dans les ruches ou dans le stock des vieux rayons et y déposent leurs œufs. Les larves qui en éclosent se nourrissent de restes de pollen et des résidus de cocons qui restent au fond des alvéoles. Dans la nature, les fausses teignent jouent un rôle important en cela qu’elles détruisent d’anciens cadres délaissés (sources d’agents pathogènes).
Reconnaitre une colonie saine est aussi important, voire plus important que reconnaitre une colonie malade ! Le principe : En cas de doute, appelez l’inspecteur.
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Loque européenne)
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Loque européenne)
Le virus des ailes déformées (DWV) se trouve dans tous les stades de développement des abeilles, de l’œuf à l’adulte. Les nourrices infectées transmettent le virus aux jeunes larves par le biais de la gelée larvaire. Les abeilles adultes se transmettent le virus lors de la trophallaxie.
L'organisation et l'anatomie des organes sensoriels des abeilles sont très différentes des nôtres. Chez l’abeille, les yeux à facettes sont immobiles et composés de nombreuses petites lentilles ou ommatidies, offrant un champ visuel très étendu d’environ 270° (chez l’homme <180°).
Cette glande (parfois orthographiée « Arnhart ») se trouve dans le 5e segment tarsal des 6 pattes des 3 castes d’abeilles, juste en amont de la paire de griffes et de la ventouse podale ou coussinet (arolium). Elle produit une sécrétion huileuse augmentant l’adhésion des pattes et permet aux abeilles de se fixer sur des surfaces très lisses.
5 – 6 jours après l’émergence de la cellule royale ou 22 jours après la ponte d’un œuf fécondé, la reine atteint sa maturité sexuelle.
Réponses correctes :
La loque américaine est une maladie bactérienne du couvain très contagieuse qui est désormais présente sur tous les continents. Elle est provoquée par l’agent pathogène Paenibacillus larvae. Elle ne se déclare pas spontanément, mais est imputable à une source d’infection qui doit, si possible, être identifiée pour un contrôle efficace. Selon l’Ordonnance sur les épizooties, les détenteurs-trices sont tenu-e-s d’annoncer non seulement tout cas avéré de loque américaine, mais aussi tout cas suspect à l’inspecteur-trice des ruchers de la région concernée (art. 61 OFE).
La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.
Réponse correcte : 2 (Loque européenne)
8'692. La partie visible de chacune des alvéoles est un hexagone régulier dont le côté mesure ~ 3 mm, la largeur mesure ~5 mm et la surface mesure ~ 23 mm².
C’est une phase du développement de plusieurs groupes zoologiques (dont les arthropodes, les insectes…), caractérisée par des changements irréversibles, morpho-anatomiques et physiologiques d’une larve qui aboutira à l’émergence d'un adulte parfait appelé imago ou image de l’espèce.
L’antenne de l’abeille, composée de 3 segments assurant une très grande mobilité, renferme une multitude de capteurs sensoriels lui permettant la parfaite perception de son environnement. Ces capteurs correspondent à nos sens de l’odorat, du goût, du toucher...mais pas seulement…
Contrairement à ce que leur nom laisserait suggérer, les glandes hypopharyngiennes (aussi appelées symboliquement « glandes mammaires ») se trouvent dans la tête des abeilles (reine et ouvrières), entre les 2 yeux composés, et se développent surtout chez les jeunes ouvrières âgées entre 6 et 15 jours, les fameuses nourrices.
Les stigmates ou spiracles sont les 10 paires d’orifices respiratoires situées sur les 2 parois latérales du thorax (3 paires) et de l’abdomen (7 paires), à travers les pleurites* de l’exosquelette et qui se ramifient en tubules ou trachées, permettant les échanges gazeux O₂/CO₂ directement au niveau tissulaire, sans passer par la diffusion dans l’hémolymphe.
Réponse suggérée :
Dans les pays au climat tempéré, une ruche de production bien développée récolte jusqu’à ~100 litres d’eau/an. Si le climat est très sec, les porteuses d’eau peuvent collecter jusqu’à 5 litres d’eau /jour ! Une abeille peut transporter 25 mg d’eau par rotation : il faut donc 40'000 vols pour récolter 1 litre d’eau. Par ailleurs l’eau n’est pas stockée dans la ruche mais doit être apportée au fur et à mesure des besoins de la colonie.
Réponse sugérée :
Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être. Par exemple, une même larve d'abeille deviendra une reine ou une ouvrière en fonction de la façon dont elle est nourrie. C’est le polyéthisme des castes… qui peut être réversible : une ouvrière peut se mettre à pondre si ses ovaires ne sont pas inhibés pas les phéromones royales.
On estime qu’une colonie de production très bien développée récolte annuellement ~150-250 kg de nectar/miellat. Ce liquide sucré se compose de ~25 % de glucides et de ~75 % d’eau. Après les modifications enzymatiques et l’évaporation d’une grande quantité d’eau, les ouvrières vont produire ~50-80 kg de miel dont l’hygrométrie approche ~20%.
Environ 10'000 abeilles. Une ouvrière pèse environ 80 à 100 mg pour 12-13 mm de long. Elle peut transporter 70 mg au maximum soit presque son poids ! La reine pèse environ 150-200 mg. Un faux-bourdon pèse environ 200 mg.
Réponse suggérée :
3. lors de leur introduction dans la cellule pour la thermorégulation, les ouvrières poussent l’œuf au fond de l’alvéole.
Réponse suggérée :
Habituellement une reine avec un peu d’expérience pond 1 seul œuf par alvéole. Ce n’est pas toujours le cas des jeunes reines fraîchement émergées, qui pondent plusieurs œufs par alvéole pendant quelques jours, le temps que leur comportement royal se perfectionne. La ponte observée ici (ponte d’ouvrière compacte et ponte de plusieurs œufs par alvéole) peut s’expliquer par la présence d’une 2e reine émergée tout récemment et qui commence à pondre sans trop d’expérience. Une nouvelle visite s’impose dans quelques jours pour confirmation.