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Quelle est la proposition exacte ?

La thermorégulation de la grappe est intéressante : plus la température extérieure s’abaisse, plus la température du noyau endothermique s’élève et celle du manteau périphérique diminue, mais pas en dessous de ~6°C, limite au-dessous de laquelle une abeille meurt.

Réponse correcte: 1 (Plus la température à l’intérieur de la ruche baisse, plus la température du noyau augmente.)

Les abeilles de la couche extérieure forment un manteau isolant, évitant à celles des couches plus profondes une déperdition de chaleur excessive par convection. La tête tournée vers l’intérieur de la masse, cette couche d’abeilles bien compacte isole grâce aux nombreux poils thoraciques qui s’entremêlent à la manière des fils de laine d’un pull-over. Ce «manteau» protège une couche plus profonde d’abeilles dont les ailes immobiles sont étalées en éventail et qui assurent une certaine respiration du noyau central plus chaud et qui «frissonne» isométriquement comme décrit ci-devant pour produire de la chaleur endothermique. Toutes les abeilles du cœur du réacteur ne sont pas actives simultanément. Seuls ~15% d’entre elles sont les ouvrières endothermiques avec un métabolisme très élevé et une consommation de combustible maximale. Les autres abeilles du centre de la grappe participent à la masse critique d’individus nécessaire pour optimiser le rapport volume/surface de la grappe. Les contractions musculaires des abeilles «chauffeuses» consomment autant d’oxygène qu’une butineuse en vol ! Après 30 minutes de «chauffage» , le relais est passé à une autre ouvrière qui augmente drastiquement son métabolisme, à l’image de ce qui se passe lors des relais pris par les cyclistes lors de l’échappée d’un gruppetto.

 

 

Pour approfondir :

 

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Author:www.ApiSion.ch
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