iManagement

S'abonner à la Newsletter

powered by dodeley

Quelle maladie (B6) ?

La loque américaine est une maladie bactérienne du couvain très contagieuse qui est désormais présente sur tous les continents. Elle est provoquée par l’agent pathogène Paenibacillus larvae. Elle ne se déclare pas spontanément, mais est imputable à une source d’infection qui doit, si possible, être identifiée pour un contrôle efficace. Selon l’Ordonnance sur les épizooties, les détenteurs-trices sont tenu-e-s d’annoncer non seulement tout cas avéré de loque américaine, mais aussi tout cas suspect à l’inspecteur-trice des ruchers de la région concernée (art. 61 OFE).

  • Réponse correcte : 3 (Loque américaine)

Une colonie d’abeilles avec une bonne vitalité est capable de circonscrire la maladie pendant un certain temps en éliminant les larves atteintes. Ce n’est que lorsque les larves malades restent dans les rayons - en raison de la propagation de la maladie, d’un manque de soins au couvain et d’un nettoyage réduit - que les symptômes cliniques apparaissent ; ceci n’est en général le cas que quand la maladie est à un stade déjà avancé.

Symptômes et diagnostic sur le terrain :

  • Nombre réduit d’abeilles (colonie affaiblie)
  • Surfaces de couvain lacunaires
  • Quelques cellules restent operculées, les abeilles n’éclosent pas en particulier au bord de l’air de couvain
  • Opercules perforés
  • Opercules de couleur foncée, aplatis ou légèrement enfoncés
  • Test de l’allumette : masse formant un fil brun clair à brun foncé sous l’opercule
  • Ecailles en forme de langue, plates, brun foncé à noir le long du bord inférieur de la cellule de couvain.
  • Odeur putride

De tels signes anormaux dans le couvain doivent être immédiatement annoncés à l’inspecteur-trice des ruchers. L’inspecteur-trice des ruchers évalue les colonies et détermine si elles sont saines, suspectes ou malades. En cas de présomption de maladie ou d’incertitude dans le diagnostic, il prélève des échantillons de couvain présentant des signes de maladie et les envoie à un laboratoire d’analyse. Si les symptômes cliniques de la loque américaine sont sans équivoque, l’inspecteur-trice peut renoncer à un prélèvement et au diagnostic de laboratoire.

Que peut faire l’apiculteur-trice ?

Il est conseillé de renforcer les défenses naturelles des abeilles contre les maladies en appliquant les principes de la bonne pratique apicole. Les colonies sont en bonne santé lorsqu’elles se développent bien (abeilles adultes et couvain), ont un bon comportement hygiénique et font de bonnes récoltes. Dans la pratique, on parle de colonies fortes ou vitales (cf. image de couverture). Une bonne vitalité des colonies dépend de nombreux facteurs. L’apiculteur-trice dispose principalement des facteurs d’influence suivants :

  • Emplacement avec de bonnes conditions de miellée (un flux de nourriture continu) et un climat local adapté.
  • Formation régulière de jeunes colonies et remplacement des colonies faibles.
  • Sélection de reines avec des caractéristiques de vitalité suffisantes (développement de la colonie, instinct de nettoyage)
  • Renouvellement régulier des cadres
  • Lutte contre l’acarien Varroa conforme aux prescriptions- Hygiène dans le rucher
  • Prudence lors de la prise en charge d’abeilles provenant d’autres emplacements (maladies !)
  • Renoncer à toute importation d’abeilles provenant de régions hors d’Europe.

 

Retour à la question

 

Question suivante ►►

 

Retour à la page principale