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Quelle maladie (B5) ?

de

La loque européenne est une épizootie des abeilles contagieuse. Elle est provoquée par la bactérie Melissococcus plutonius. Seul le couvain est atteint par la loque européenne. Les abeilles adultes sont souvent porteuses de l’agent pathogène et vecteur de la maladie, mais elles ne s’infectent à priori pas. En effet, on ne sait pas encore avec certitude si M. plutonius est en mesure de se multiplier dans l’intestin ces abeilles adultes.

  • Réponse correcte : 2 (Probablement loque européenne)

Aussi longtemps que la colonie est en mesure d’éliminer toutes les larves malades de la ruche, aucun symptôme typique ne se manifeste. Ce n’est que lorsque, en raison de la propagation de la maladie, d’un manque de soins au couvain et d’un nettoyage réduit (les larves malades restent dans les rayons) que les symptômes cliniques apparaissent, ce qui n’est en général le cas que quand la maladie est à un stade déjà avancé.

Symptômes et diagnostic sur le terrain :

  • colonies faibles
  • couvain lacunaire
  • les larves deviennent flasques et jaunissent ou brunissent
  • les larves malades et mortes reposent dans toutes les positions possibles dans les cellules
  • test de l‘allumette: la masse est visqueuse et peu ou pas filante (moins de 1 cm)
  • odeur souvent acidulée, parfois de matières fécales
  • résidus de larves noir brun à noir (écailles) dans la cellule qui se laissent facilement détacher de leur support
  • il arrive que du couvain operculé soit infecté, mais au contraire de la loque américaine, c’est plutôt rare. Les opercules sont dans ce cas aplaties ou enfoncées, parfois perforées ou enlevées, de couleur foncée et fréquemment humide
  • Quelques cellules restent operculées, les abeilles n’éclosent pas en particulier au bord de l’aire de couvain

De tels signes anormaux dans le couvain doivent être immédiatement annoncés à l’inspecteur-trice des ruchers. L’inspecteur-trice des ruchers évalue les colonies et détermine si elles sont saines, suspectes ou malades. En cas de présomption de maladie ou d’incertitude dans le diagnostic, il prélève des échantillons de couvain avec des signes de maladie et les envoie à un laboratoire d’analyse. Si les symptômes cliniques de la loque européenne sont sans équivoque, l’inspecteur-trice peut renoncer à un prélèvement et au diagnostic de laboratoire.

Que peut faire l’apiculteur-trice ?

Il est conseillé de renforcer les défenses naturelles des abeilles contre les maladies en appliquant les principes de la bonne pratique apicole. Les colonies sont en bonne santé lorsqu’elles se développent bien (abeilles adultes et couvain), ont un bon comportement hygiénique et font de bonnes récoltes. Dans la pratique, on parle de colonies fortes ou vitales (cf. image de couverture). Une bonne vitalité des colonies dépend de nombreux facteurs. L’apiculteur-trice dispose principalement des facteurs d’influence suivants :

  • Emplacement avec de bonnes conditions de miellée (un flux de nourriture continu) et un climat local adapté.
  • Formation régulière de jeunes colonies et remplacement des colonies faibles.
  • Sélection de reines avec des caractéristiques de vitalité suffisantes (développement de la colonie, instinct de nettoyage).
  • Renouvellement régulier des cadres.
  • Lutte contre l’acarien Varroa conforme aux prescriptions- Hygiène dans le rucher.
  • Prudence lors de la prise en charge d’abeilles provenant d’autres emplacements (maladies !).
  • Renoncer à toute importation d’abeilles provenant de régions hors d’Europe.

 

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