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Plus le nombre d’abeilles qui constitue la grappe est important plus …

La capacité de la grappe hivernale à produire de la chaleur dépend fortement du nombre d’abeilles qui la constituent. Par ailleurs, plus la grappe est petite, plus les déperditions de chaleur sont grandes selon le fameux rapport mathématique surface/volume décrit ci-après dans les annexes (Southwick, 1983). Par conséquent, les petites grappes, avec un petit nombre d’abeilles et proportionnellement une grande surface de déperdition, ont peu de chance de survivre à l’hiver. Le métabolisme global d’une grappe augmente avec le nombre d’abeilles qui la compose, mais pas de façon linéaire, le chiffre de 17'000 abeilles serait le point d’inflexion de cette courbe (voir la définition du point d’inflexion dans les annexes). A basse température, ce phénomène est moins important. Résultat des courses, une petite grappe de moins de ~1.7 kg (< 17'000 abeilles) dépensera plus d’énergie pour se maintenir en vie à 2°C qu’à 15°C, c’est assez facile à comprendre.

Réponse correcte : 3 (... son rapport surface/volume diminue)

Cependant, ce rapport s’inverse pour une masse d’abeilles plus élevée et donc une grappe de plus d’1.7 kg consommera moins d’énergie à 2°C qu’à 15°C ! À des températures ambiantes modérées (10-14°C), la grappe se dissocie progressivement, ce qui entraîne une augmentation massive de la surface totale pour la déperdition de chaleur et une forte augmentation concomitante du métabolisme (E. Southwick 1983).

 

Pour approfondir :

 

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