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Quelle maladie (C7) ?

Le virus des ailes déformées (DWV) se trouve dans tous les stades de développement des abeilles, de l’œuf à l’adulte. Les nourrices infectées transmettent le virus aux jeunes larves par le biais de la gelée larvaire. Les abeilles adultes se transmettent le virus lors de la trophallaxie.

  • Réponse correcte : 6 (Virus des ailes déformée: DWV)

Le DWV est en général faiblement pathogène. Il peut donc se transmettre de façon verticale (d’une génération à l’autre). Une reine infectée ne meurt pas rapidement et transmet le virus aux œufs. De même, la transmission du virus de la colonie mère à un essaim peut aussi être qualifiée de voie de transmission verticale.

Le DWV a aussi été détecté dans le sperme, le miel, les excréments et le pollen. Il a été établi que le DWV peut également se multiplier non seulement dans l’abeille, mais aussi l’acarien Varroa. Les colonies contaminées par le DWV ne présentent en général aucun dommage apparent pendant une longue période. Mais le plus souvent, en relation avec d’autres infections, les colonies se développent très lentement ou périssent. C’est la combinaison avec Varroa destructor qui est la plus dangereuse pour les abeilles. On suppose que le DWV, qui effectue un changement d’hôte, c’est-à-dire qui passe du varroa à l’abeille, devient plus virulent.

Symptômes et diagnostic sur le terrain :

Les symptômes typiques de cette maladie sont les ailes déformées chez les abeilles. Les abeilles présentent cependant aussi toute une série d’autres symptômes comme un corps réduit, avec un défaut de pigmentation.

Prévention et lutte

  • Traiter de façon adéquate et à temps les colonies contre les varroas.
  • Privilégier les colonies vitales et fortes. Réunir à temps les colonies faibles (seulement si elles sont saines) ou les détruire.
  • Sélectionner la vitalité et l’activité de nettoyage. Ne pas garder les reines trop vieilles.
  • Changer régulièrement les cadres.
  • Fondre les rayons contaminés. Les virus ne survivent pas à la fonte de la cire. Loger les colonies fortes dans des ruches propres comme essaim et les laisser bâtir les cires gaufrées. Détruire les colonies faibles.
  • Former davantage de jeunes colonies et les placer àdistance des colonies d’exploitation.
  • Ne pas utiliser le même matériel apicole sur les différents ruchers (lève-cadres, gants, etc.).

Que peut faire l’apiculteur-trice ?

Il est conseillé de renforcer les défenses naturelles des abeilles contre les maladies en appliquant les principes de la bonne pratique apicole. Les colonies sont en bonne santé lorsqu’elles se développent bien (abeilles adultes et couvain), ont un bon comportement hygiénique et font de bonnes récoltes. Dans la pratique, on parle de colonies fortes ou vitales (cf. image de couverture). Une bonne vitalité des colonies dépend de nombreux facteurs. L’apiculteur-trice dispose principalement des facteurs d’influence suivants :

  • Emplacement avec de bonnes conditions de miellée (un flux de nourriture continu) et un climat local adapté.
  • Formation régulière de jeunes colonies et remplacement des colonies faibles.
  • Sélection de reines avec des caractéristiques de vitalité suffisantes (développement de la colonie, instinct de nettoyage)
  • Renouvellement régulier des cadres
  • Lutte contre l’acarien Varroa conforme aux prescriptions- Hygiène dans le rucher
  • Prudence lors de la prise en charge d’abeilles provenant d’autres emplacements (maladies !)
  • Renoncer à toute importation d’abeilles provenant de régions hors d’Europe.

 

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